vendredi 25 mars 2016

Sur mes pas en danse: Deuxième Passerelle 840 pour cet hiver qui nous fait un pied de nez !

Bon OK, ceux et celles qui ont lu mon titre jusqu'au bout me feront remarquer que nous sommes maintenant, en ce 25 mars, officiellement rendu au printemps. Mais pour moi quand il y a de la neige qui me tombe dessus et qui reste par terre, et bien, c'est l'hiver !! Et ce n'est pas discutable. C'est d'autant plus vrai que sur le feuillet de cette Passerelle 840, il y est imprimé Hiver 2016.

Mais revenons au propos de ce texte, soit les quatre oeuvres au programme en cette première soirée de présentation et dont deux m'ont particulièrement plu et sur lesquelles je m'attarderai. Devant une salle moins remplie que mes lors de mes visites précédentes, le tout commence avec "Struwwelpeter" de et avec Ariane Dessaulles. Un masque relié à dix bandes élastiques, ceux-là attachés tout en haut, est là par terre à notre arrivée dans la salle. Arrive l'interprète qui enfile le masque et durant les quinze trop courtes minutes qui ont suivi, elle incarne un personnage sans expression, masque oblige, mais qui s'exprime tout en gestes fort éloquents. Les situations changent, mais relié par ces fils plus ou moins tendus, les limites s'imposent au personnage. Tout à fait fasciné, j'ai été par "cette première étape de création" qui est tout à fait réussie. Ariane Dessaulles, je prends bien note de ton nom et du titre de ton oeuvre "facile à se rappeler" pour en découvrir la suite. S'il vous plaît, ne tarde pas trop.

En fin de programme, "On ne saigne pas par hasard" d'Isabelle Boudreau, avec Julie Lédée, Kim Lacoste, Laeticia Philantrope, Sabrika Leduc, Mélanie Boisliveau, Christine Heyraud et Stéphanie Boulay, frappe fort. Il y a d'abord, le court moment de découverte des interprètes dans un enchevêtrement de corps. Par la suite, ces filles maquillées et habillées telles des émules de Kiss (OK j'exagère un peu, mais c'est dans le sens positif), nous entraînent dans une suite de tableaux déjantés qui captivent et qui se termine par le même enchevêtrement qu'au début. Le feuillet annonce bien le propos, "En catimini, mais percolant par tous les interstices, surgit la substantifique moelle de la horde au sein de laquelle se noie l'enfant terrible d'une hargne débridée. Glou-glou."  Et nous les spectateurs, nous sommes rassasiés.

Une belle passerelle vers mon prochain rendez-vous de danse chez Tangente et sur lequel je reviendrai dans un prochain texte. La prochaine Passerelle 840, la semaine prochaine, yeah !

Aucun commentaire:

Publier un commentaire