dimanche 6 novembre 2016

Sur mes pas au cinéma: "Mademoiselle"

Après mes expéditions cinématographiques en Algérie et en France, avec "La vache", ainsi qu'au Yémen avec "Moi. Nojoom, 10 ans, divorcée", mes pas pour ma plus récente sortie au septième art se sont dirigés en Corée du Sud pour aller faire le rencontre de "Mademoiselle". Pour moi, qui suis d'une époque que ce terme était synonyme d'innocence, le réalisateur Chan-wook Park m'a quelque peu déluré. J'aurais dû m'en douter parce que pour "Oldboy" (2003), une de ses précédentes oeuvres, il m'avait quelque peu (et c'est un euphémisme !) désorienté ou m'avait plutôt mis les "points sur les i" sur le côté retord de la nature humaine.



Dans cette salle remplie à pleine capacité du Cinéma Beaubien, la projection débute, mais pas avant que l'un des spectateurs présents indique d'une voix de stentor à une connaissance rencontrée, que nous allions assister à la projection d'un film érotique. L'oeil à l'affût, je ne constate aucun malaise autour de moi. Le provocateur fait chou blanc et une fois son échec constaté, il prend place et se fait discret. C'est sur le grand écran que l'attention des spectateurs se portera et c'est mieux pour tout le monde. Sur cet érotisme, je reviendrai, mais soyez sans crainte, elle ne détournera pas l'attention de l'intrigue complexe que nous découvrirons bientôt.

Cette histoire, brillamment présentée en trois parties, dévoile (et je ne parle pas d'érotisme ici) les différents aspects d'un complot qui vous le devinerez sûrement, vise à s'accaparer de la fortune de l'autre. Trois parties qui se complètent et surtout nous gardent captifs de l'intrigue. Les personnages sont-ils ce qu'ils nous semblent ? Pas question ici de vendre la mèche et même si elle brûle lentement, le film dure près de 2 heures 30, nous la regarderons se consumer comme certaine passion présentée.

Et tout se termine comment, me demanderez-vous ? Et l'érotisme ? Je ne réponderai pas à votre première question, mais pour la deuxième, sachez qu'elle sera présentée, mais, selon moi, pas au bon moment. De toute façon, voilà une oeuvre qui mérite le déplacement.

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