mardi 17 janvier 2017

Sur vos pas en danse ? Les propositions des Maisons de la Culture de la ville de Montréal.

À chacun ses intérêts, ça, pas question de le contester ! Mais des intérêts, il y a ceux que l'on a et ceux que l'on pourrait développer. À ceux et celles qui m'interrogent, intrigués, sur mon intérêt pour la danse contemporaine, je ne sais que répondre, sinon, allez y voir et qui sait ? Je ne conteste pas qu'il faut développer une "connection", pas nécessairement cérébrale, surtout pas, serais-je tenté d'ajouter, pour apprécier. Avec le temps, le sens de l'oeuvre s'impose ou pas et pour moi, voilà le plus grand intérêt de se rendre à une représentation. Mais Robert, direz-vous, cela peut coûter cher ! Oui et non, vous répondrais-je. Pour découvrir des oeuvres de tout horizon, il est possible de le faire gratuitement, oui oui, gratuitement ! Il ne faut que se déplacer, un peu à l'avance, ou réserver en ligne pour obtenir ses billets pour l'une ou l'autre des propositions que les Maisons de la Culture de la Ville de Montréal nous proposent.

Pour les fins de ma démonstration, je m'en tiendrai à des oeuvres que j'ai déjà vu et qui sont présentées dans les Maisons de la Culture, pas trop loin de chez moi, mais si vous "surfer" sur le site dont le lien est donné tout en bas, vous pourrez y trouver des spectacles "plus proches de chez vous. Pour ma part, mon territoire se situe dans le nord-est de Montréal et voici quelques-unes de mes propositions.

D'abord, "Foutrement" de Virginie Brunelle à la Maison de la Culture culturelle et communautaire de Montréal-Nord, le samedi 4 février ou le jeudi 16 février à la Maison de la culture du Plateau Mont-Royal ou aussi, à la Maison de la culture Frontenac, le jeudi 23 février. Une oeuvre pour adultes sur l'infidélité, une oeuvre intense comme les jeunes adultes savent souvent nous le présenter. Une oeuvre qui m'avait marqué autant par les gestes que par le propos. Une des oeuvre d'une chorégraphe établie et qui partira en tournée, de par le monde, par la suite. Si c'est bon pour les autres, c'est surtout très bon pour nous.

                                                       Photo : Virgine Brunelle

Dans le même suite "intense", mais tout aussi intéressant, "Fuck it" et "Même sous la pluie j'étais heureux (en souvenir de Mohégan)" de Catherine Lafleur présentés à la Maison de la culture du Plateau Mont-Royal, le vendredi 10 février ou le samedi 29 avril à la Maison de la Culture de Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension (Le Prévost). De cette soirée, je m'en souviens encore pour la puissance déployée et il est, selon moi, impossible de rester indifférent devant ce déploiement de mouvements, parfois intrigants.


Dans un registre différent, celui de la danse contemporaine africaine, "Mozongi" de la compagnie Nyata Nyata (Zab Maboungou) et la description correspond assez bien avec mes souvenirs, "pièce pour cinq danseurs et deux percussionnistes, œuvre poétique du temps et de la mémoire, Mozongi (Retour) agit comme une physique du temps: le pas est poids et le poids est temps." Cet amalgame de danse et de percussion mérite le détour jusqu'à la Maison de la Salle de diffusion du Parc-Extension (tout proche de la station de métro Parc), le samedi 11 février à 16h00 et pas nécessaire d'aller chercher ses billets à l'avance (l'admission est libre).

Photo de Kevin Calixte

Ailleurs encore, "Prismes" de Benoit Lachambre à la Maison de la culture Ahuntsic-Cartierville, le vendredi 17 février ou le vendredi 24 février à la Maison de la culture Pointe-aux-Trembles. Une oeuvre "lumineuse", décrite fort justement comme suit, "Il s'agit d'une expérience intense, déstabilisante et jubilatoire, qui stimule et mystifie les sens!". Une oeuvre qui s'est méritée le prix de la meilleure oeuvre de danse à Montréal en 2014. Une oeuvre d'une chorégraphe qui sait mystifier et qui se doit d'être vue et revue.

Photo tirèe de La Presse et fournie par Montréal Danse

Une petite dernière d'une liste qui se pourrait être plus longue. "Dans ta tête et six peids sur terre" de de Maïgwenn Desbois et interprétée par Maïgwenn Desbois, Anthony Dolbec, Gabrielle Marion Rivard. Cette dernière, peur ceux qui ne le savent pas déjà est "la" Gabrielle du film du même nom. Une oeuvre émouvante dans laquelle la chorégraphe se fait accompagner par deux interprètes "différents", mais qui ne le resteront pas dans notre tête et notre coeur.

Photo de Sandra Lyne Bélanger

Une "tonne" de possibilités pour découvrir cette oeuvre, dont voici une courte liste:

Samedi 25 février (16h00) à la Maison de la Salle de diffusion du Parc-Extension
Samedi 11 mars à la Maison de la culture Ahuntsic-Cartierville
Mercredi 22 mars à la Maison de la culture Plateau Mont-Royal
Samedi 25 mars à la Maison de la culture Rosement-Petite-Patrie (salle Jean-Eudes)

Cinq oeuvres qui devraient faire en sorte que la danse vous "parle", vous impressionne, vous émeuve.

Pour plein d'autres propositions pour tout type de public: voici le lien

http://www.accesculture.com/calendrier?disciplines=61




Aucun commentaire:

Publier un commentaire