samedi 2 septembre 2017

Sur mes pas "Short&Sweet: "Wow" !!!!

Depuis longtemps, l'intention y était et le goût aussi, celui d'assister à une soirée Short&Sweet organisée par Andrew Tay et Sasha Kleinplatz. Et cette intention, "pouf", s'est réalisée pour une première, mais certainement pas pour une dernière fois. Je me dirige donc jusqu'à La Sala Rossa (sur le boulevard St-Laurent) pour assister à l'édition "Covers" edition Vol II. Fidèle à mes habitudes, j'arrive une trentaine de minutes à l'avance, mais, "surprise", plutôt que d'être dans les premiers de la file, je suis assez loin. Et pendant que j'attendais sagement, j'ai aussi découvert qu'une personne dans une file pouvait "en cacher" d'autres, En effet, une personne qui attend devant peut avoir plein d'amis qui se joignent à elle. Mais je reste zen et j'assume sereinement que la première rangée, pour cette soirée, elle n'est pas pour moi. Et ce fût effectivement le cas, sans conséquence puisque la scène est assez surélevée !

                                Photo de Anne-Flore de Rochambeau tirée du site Wants&Needs

Je rentre et déjà une grande activité règne dans la place, cela malgré le fait que la file derrière est très longue, mais tout le monde rentrera, soyez rassuré !

Bien accompagné, bien assis et bière à la main, le show commence. Et il s'en suit une suite de découvertes et d'émerveillement. Pour les novices comme moi (manifestement peu nombreux dans cette salle archi comble), on nous informe que chaque performance doit durer un maximum de trois minutes, pas une seconde de plus, et les lumières et le son s'éteignent. La thématique porte sur une relecture (un cover) d'une oeuvre ou d'un univers artistique. Et que le show commence... Et spectaculaire sera-t-il.

Le tout commence avec une lecture d'un texte de revendication autant humoristique que percutant sur l'importance de cesser de faire des enfants, revendication fort articulée et faite par une femme enceinte jusqu'au "cou". Premier constat de cette soirée, de la danse, pas seulement, il y aura. La suite durera pendant près d'une heure trente, sans que ma chaise métallique ne devienne inconfortable. Je vous propose quelques exemples de ces trois minutes qui ne seront conservés que dans la mémoire des gens présents.

Une perspective du vide avec trois minutes de rien et une prestation de reconnaissance avec une artiste qui "pendant trois minutes" tente de remercier chacune des personnes présentes et qui le réussira presque. D'autres prestations de "trois minutes" qui s'inspirent, entre autres, d'Ibramovic, d'Ionesco et de Céline Dion. Parfois de trop courts moments, parfois de trop longs moments, mais jamais des moments qui lassent et toujours surprennent. C'est fou comment l'imagination peu, laisser sans contrainte pendant trois minutes peut aller loin, mais surtout ailleurs. De ceux que je vois très différemment ailleurs, tel que Michel F. Côté sans instrument de musique et vêtu quelque peu différemment à ce que je suis habitué ou Andrew Turner qui se métamorphose en guerrier "Star War" qui affronte avec courage un ventilateur sur pied transformé en ennemi et le "sage" Peter Trosztmer tout de saucisses vêtu qui s'expose au tir groupé de spectateurs armés de pistolet à eau.

Chaque trois minutes et il y en aura 25, nous entraîne dans un univers différent du précédent qui ne me rejoignent pas tous, mais qui m'interpellent d'une façon ou d'une autre. Une soirée sur le signe de l'artiste qui se lance sans filet et sans pudeur avec audace et sans retenue. Tout ce que moi, je ne saurai jamais faire et que par conséquent, j'admire beaucoup. Et bien "gang", bravo et surtout merci.

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