dimanche 12 novembre 2017

Sur mes pas imprévus au cinéma: "Alice un suspense à la verticale", court, mais satisfaisant

Mes pas en ce dimanche après-midi m'amenaient et me ramenaient d'une sortie danse (sur laquelle je reviendrai), avec un détour, vers une sortie cinéma (court-métrage), gracieuseté (donc gratuite) du RIDM. La proposition était toute aussi courte, une dizaine de minutes, que prometteuse et mettait sur "écran" une de mes "Intimistes", Patricia Rivas, ainsi que Sorya Nguon et Chloe Luchs T, ce qui la rendait incontournable. "Alice un suspense à la verticale" de Claude Bastien était présenté dans les anciens locaux de l'ONF, maintenant ceux de l'UQAM, rue St-Denis.

                                          Photos tirées du site de Claude Bastien

http://www.claudebastien.com/alice-un-suspense-la-verticale/

J'arrive donc à l'adresse indiquée et je suis amené devant un ascenseur, point de départ de mon visionnement. Nous serons trois spectateurs avec la réalisatrice, Claude Bastien, à prendre place dans l'ascenceur pour découvrir cette oeuvre qui se décline, au propre comme au figuré, sur trois étages. Au premier étage, nous découvrons une jeune femme dans sa salle de bain dans un appartement "bordélique". Les portes se ferment et nous allons au deuxième étage. Les portes s'ouvrent face encore une fois face à une salle de bain bien ordonnée, cette fois, dans laquelle une jeune femme tout en parlant dans son cellulaire, entreprend de se "faire belles jambes". Mais là, ne se termine pas notre périple. Un étage plus haut, la douche est l'objectif de cette autre femme, mais, une fois rendue, le destin est tout autre. La "faucheuse" ayant accompli sa tâche, nous revenons, encore une fois au propre autant qu'au figuré au premier étage en revoyant les préoccupations de ces femmes en bas. Le tout ne dure qu'une dizaine de minutes avec quelques difficultés techniques, mais l'impression elle, est persistante et très positive. Je me souviens encore, grâce à Tangente, d'une proposition danse fort bien réussie qui m'amenait dans un monte-charge d'un étage à l'autre à découvrir une prestation. Maintenant, je rajoute à mon palmarès de spectateur, celle de cet ascenseur qui m'a rendu témoin, tout autant satisfait que coupable, d'un crime.

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